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Sur les rives d'un lac gelé
Je me promenais à la nuit tombée
Le cœur lourd, la tête pleine de pensées
En repensant à notre histoire inachevée.
Ce n'est qu'un mauvais cap à passer.
Parcourant le sentier,
Où hier encore, je t'avais emmené
Avec la tendresse d'un premier baiser.
Tout ces moments à présent envolés
Je me remémore cette nuit calvaire
Où tu m'as dit en me lâchant la main
Que nous deux n'aurions pas de lendemain.
En regardant dans cette glace,
Je revois ton visage refaire surface
Sur cette rive, je repense nostalgique
A cette époque magique.
Je fais le tri dans mes pensées
Entre ce qu'il faut garder ou jeter
Entre le futur et le passé.(de Romanti02914)© LaGentilleRebelle
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LA MARSEILLAISE
Claude Joseph Rouget de Lisle (10 Mai 1760-26 Juin 1836), compositeur de la Marseillaise.
Elle fut chantée par Philippe-Frédéric de Dietrich, maire de Strabourg pour la première fois en public dans son salon le 26 Avril 1792.
ALLEZ UN PEU DE CULTURE
j'en ai marre d'entendre critiquer la Marseillaise à cause d'une phrase :"qu'un sang impur abreuve nos sillons"
On ne peut pas reprocher leur ignorance, et on devrait leur rappeler le sens, mais à l'éducation nationale, lors des fameux cours d'éducation civique Avant de dire << beurk, c'est quoi, c'est raciste, c'est méchant>>blablabla,il faut savoir ce qu'est le sang impur ainsi que les sillons
Alors explication de texte
A l'époque, le sang pur était le sang des nobles qui, seuls pouvaient prétendre au pouvoir et à des fonctions d'officiers dans l'Armée. Lors de la révolution, et notamment de l'attaque des autrichiens, les nobles se sont enfuis et ne restaient donc que les sangs "impurs" (républicains), par opposition au "sang pur" (royaliste).
Au cri de la Patrie est en danger, c'étaient des gens du peuple qui prenaient les armes pour combattre l'envahisseur et qui étaient disposés à verser leur sang pour la liberté. C'est dans le même esprit qu'a été composé le chant du Départ, et les sillons sont des tranchées creusées en peu partout dans la campagne et les champs, lors des sanglantes batailles. "Qu'un sang impur abreuve nos sillons" signifie donc que c'est notre "sang impur" à NOUS, le peuple, qui nourrira nos terres.
En aucun cas, il ne s'agit du sang de l'ennemi. Ce serait bizarre et incohérent quand même, de chanter que le sang de l'"ennemi nourrit nos terres et nos sillons.
Méfions-nous de cette approche socio-libertaire et antimilitariste simpliste qui avance sournoisement pour adapter l'Histoire à sa guise....
laGentilleRebelle
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