• o0khectq

     

    Venise pour le bal s'habille. 
    De paillettes tout étoilé, 
    Scintille, fourmille et babille 
    Le carnaval bariolé. 

    Arlequin, nègre par son masque, 
    Serpent par ses mille couleurs, 
    Rosse d'une note fantasque 
    Cassandre son souffre-douleurs. 

    Battant de l'aile avec sa manche 
    Comme un pingouin sur un écueil, 
    Le blanc Pierrot, par une blanche, 
    Passe la tête et cligne l'oeil. 

    Le Docteur bolonais rabâche 
    Avec la basse aux sons traînés; 
    Polichinelle, qui se fâche, 
    Se trouve une croche pour nez. 

    Heurtant Trivelin qui se mouche 
    Avec un trille extravagant, 
    A Colombine Scaramouche 
    Rend son éventail ou son gant.

    Sur une cadence se glisse 
    Un domino ne laissant voir 
    Qu'un malin regard en coulisse 
    Aux paupières de satin noir. 

    Ah! fine barbe de dentelle, 
    Que fait voler un souffle pur, 
    Cet arpège m'a dit : C'est elle ! 
    Malgré tes réseaux, j'en suis sûr, 

    Et j'ai reconnu, rose et fraîche, 
    Sous l'affreux profil de carton, 
    Sa lèvre au fin duvet de pêche, 
    Et la mouche de son menton.
     

     



    Théophile Gautier - Émaux et Camées

     

    © LaGentilleRebelle

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    comment ne pas l aimer?

    puisqu il a les yeux de l amour.

    sous un charme ensoleiller,

    il sait caresser mes contours...

    comment ne pas l aimer?

    puisqu il possède le plus doux discours.

    car même loin de son oreiller,

    sa tendresse me fait l amour...

    comment ne pas l aimer?

    puisqu il marche au chemin de l amour.

    offrant ce parfum magnétiser,

    pour m y perdre dans son détour...

    comment ne pas l aimer?

    quand je m abandonne à ses bras qui m entourent. avec lui

    ,c en est finit de rêver, ne reste plus qu a lui faire l amour...

     

     

     

    signature_2
                                                                                                  (texte de rosebleue)

     

    © LaGentilleRebelle

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  • foret

     

     

    Sauvage belle et rebelle,

    La forêt aux couleurs chaudes et aquarelle,

    Elle sent bon la liberté, entière sur d elle.

    Elle veut être regarder, admirer.

    Alors elle donne ses feuillages, ses arbres, ses oiseaux.

    En la regardant, la lumière s'offre à nos yeux.

    Le changement de saison la transforme,

    Mais son charme reste le même.

    Quand la nuit tombe la recouvrant comme un manteau,

    Elle dégage comme des profond mystères des ombres, des échos.

     

    feuillesdautomne[2]

    (texte de Katia 3) 

    © LaGentilleRebelle

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  •  

    ...ça sent le brûlé...

    ...tu cuisines ou tu repasses...

     


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